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Grippe aviaire Le Cifog demande des aides d’urgence

© J. Chabanne

Dans un communiqué publié ce 18 janvier, le Cifog, l’interprofession des palmipèdes à foie gras, estime à 120 millions d’euros les pertes de la filière. Il détaille le plan de sécurisation sanitaire qu’il présentera jeudi au ministre.

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Les professionnels rappellent que la lutte contre le virus H5N8 dans le Sud-Ouest « a déjà nécessité l’abattage de 1,5 million de canards, et l’arrêt total de la production dans une partie du Tarn, du Gers, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques dont la reprise d’activité n’est pas encore identifiée. Le vide sanitaire probable sera de plusieurs semaines. »

Aller plus loin sur la biosécurité

Bilan, une addition estimée, pour l’instant, à 120 millions d’euros pour la filière. Une somme qui doit « impérativement faire l’objet d’un accompagnement financier de l’État, faute de quoi un grand nombre d’intervenants de la filière (accouveurs, éleveurs, transformateurs…) ne survivront pas à cette nouvelle crise », affirme le Cifog dans son communiqué.

Face aux mesures de biosécurité adoptées à la suite de l’épisode de H5N1 qui a touché la France l’an dernier, le Cifog estime qu’il faut « aller encore plus loin dans la prévention et la lutte contre » la grippe aviaire. C’est pourquoi […] les professionnels ont élaboré un plan de sécurisation sanitaire renforcé. Celui-ci tient compte de l’analyse et des enseignements de l’épisode de 2015-2016. »

Un plan d’action sanitaire

Ce plan a pour ambition « de ne laisser personne sur le bord du chemin » et de tenir « compte de la diversité des tailles d’élevage et des structures de production ». Il couvre « l’ensemble des phases d’élevage des palmipèdes depuis l’élevage jusqu’au transport des animaux. Les « principales mesures proposées visent à :

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